Hello!
I am a hacker who has access to your operating system.
I also have full access to your account.
I've been watching you for a few months now.
The fact is that you were infected with malware through an adult site that you visited.
If you are not familiar with this, I will explain.
Trojan Virus gives me full access and control over a computer or other device.
This means that I can see everything on your screen, turn on the camera and microphone, but you do not know about it.
I also have access to all your contacts and all your correspondence.
Why your antivirus did not detect malware?
Answer: My malware uses the driver, I update its signatures every 4 hours so that your antivirus is silent.
I made a video showing how you satisfy yourself in the left half of the screen, and in the right half you see the video that you watched.
With one click of the mouse, I can send this video to all your emails and contacts on social networks.
I can also post access to all your e-mail correspondence and messengers that you use.
If you want to prevent this,
transfer the amount of $1000 to my bitcoin address (if you do not know how to do this, write to Google: "Buy Bitcoin").
My bitcoin address (BTC Wallet) is: 1AREpqsjCtQ9UU9q5Kk8QXmje15m3dxcYi
After receiving the payment, I will delete the video and you will never hear me again.
I give you 50 hours (more than 2 days) to pay.
I have a notice reading this letter, and the timer will work when you see this letter.
Filing a complaint somewhere does not make sense because this email cannot be tracked like my bitcoin address.
I do not make any mistakes.
If I find that you have shared this message with someone else, the video will be immediately distributed.
Best regards!
"Lorsque le corps ne suit plus, le mental prend les rênes...
Le dépassement de soi atteint alors son paroxysme,
Et l'être humain se sublime..."
Et l'être humain se sublime..."
vendredi 7 août 2020
Your account was under attack! Change your access data!
samedi 23 août 2014
Le jour sans....
Voilà bien longtemps que je ne me suis pas posé devant mon petit écran et surtout devant mon blog....
Deux mois exactement. Depuis, de l'eau est passée sous les ponts, beaucoup d'eau....
Mon gros objectif aussi, l'Ironman de Francfort. Et hélas objectif complètement raté ! Pourquoi, comment, j'ai eu le temps de me poser la question des milliers de fois dans ma tête, sans pour autant trouver les réponses
Tout n'est pas à jeter loin de là, mais mon rêve auquel j'ai pensé durant toute ma préparation ne s'est pas réalisé. Et je crois que c'est vraiment ça qui a été le plus dur à accepter.
Alors est ce que j'étais vraiment prêt pour cet objectif? Physiquement oui et à 200%. Mentalement.....non. Il est vrai que beaucoup de chose ont changé pour moi cette année, mon entraineur, mon club, une certaine adaptation a été nécessaire. La plupart de mes séances se sont faites tout seul, et je me suis aperçu, au fil du temps, que cela a été très dur pour moi.
Certes je n'ai pas pris le temps de réfléchir à tout cela avant, mais ça a été mon choix et je ne le regrette absolument pas.
Je ne cache pas que Francfort est une grosse déception pour moi, mais j'en ressors encore plus grandi. A trop vouloir viser la performance, j'en ai oublié la base essentielle du pourquoi je pratique ce sport, et le sport en général...le PLAISIR !!!!! Un sentiment oublié mais tellement important dans la vie de tout sportif.
Pour revenir rapidement sur cette journée, ils est 4h du matin et il faut déjà se lever. Le bon gatosport avant de prendre le bus qui nous emmène au lac, à une vingtaine de kilomètres au sud de Francfort.
Je suis serein, peut être déjà trop. Même pas une petite montée de stress pour m'accompagner.
Vérif du vélo posé la veille, et c'est les pieds dans l'eau que j'attends le départ accompagné de l'hymne Allemand et des 2800 participants autour de moi. J'avoue que là j'ai eu des petits frissons !
Coup de pétard et feu pour la première boucle, un peu plus de 2000m. Très peu de combat à faire pour les premiers hectomètres, mais très vite les bras deviennent lourds, les jambes s'enfoncent, le cauchemar natation refait surface. Sortie à l'australienne et déjà une grosse fatigue se fait sentir. La deuxième boucle est encore plus difficile, plus rien dans le sac !
1H08 à la sortie alors que je comptais sortir autour de l'heure. Objectif nat raté !
Le post Francfort a été difficile à gérer car très vite les regrets se sont installés. Même pas de mal aux jambes, même pas vidé de la course. Mais c'est trop tard la course est finie.
On peut remettre beaucoup de chose en cause, l'entrainement, la nutrition, le quotidien, tout ça ne sert à rien puisque c'est passé. Par contre on peut mettre les choses en place pour que ça ne se reproduise plus, et cette épreuve aura été très riche d'enseignement.
L'entrainement à repris de plus belle, pour mon dernier objectif de la saison et pas des moindres:
les Championnats du Monde d'Ironman 70.3 à Mont Tremblant au Canada !
Un beau final qui clôturera une belle saison. Je mesure la chance que j'ai de pouvoir y participer, suite à ma qualif obtenue à Aix en Provence l'an dernier. Je me dois de représenter au mieux mon club, mais partenaires, mais surtout de m'éclater là bas et de retrouver un sentiment perdu: le PLAISIR !!!!!!!!!!!!!!
Je vous donne rendez vous le 7 Septembre en direct de chez les Cariboussssssssssssss
Deux mois exactement. Depuis, de l'eau est passée sous les ponts, beaucoup d'eau....
Mon gros objectif aussi, l'Ironman de Francfort. Et hélas objectif complètement raté ! Pourquoi, comment, j'ai eu le temps de me poser la question des milliers de fois dans ma tête, sans pour autant trouver les réponses
Tout n'est pas à jeter loin de là, mais mon rêve auquel j'ai pensé durant toute ma préparation ne s'est pas réalisé. Et je crois que c'est vraiment ça qui a été le plus dur à accepter.
Alors est ce que j'étais vraiment prêt pour cet objectif? Physiquement oui et à 200%. Mentalement.....non. Il est vrai que beaucoup de chose ont changé pour moi cette année, mon entraineur, mon club, une certaine adaptation a été nécessaire. La plupart de mes séances se sont faites tout seul, et je me suis aperçu, au fil du temps, que cela a été très dur pour moi.
Certes je n'ai pas pris le temps de réfléchir à tout cela avant, mais ça a été mon choix et je ne le regrette absolument pas.
Je ne cache pas que Francfort est une grosse déception pour moi, mais j'en ressors encore plus grandi. A trop vouloir viser la performance, j'en ai oublié la base essentielle du pourquoi je pratique ce sport, et le sport en général...le PLAISIR !!!!! Un sentiment oublié mais tellement important dans la vie de tout sportif.
Pour revenir rapidement sur cette journée, ils est 4h du matin et il faut déjà se lever. Le bon gatosport avant de prendre le bus qui nous emmène au lac, à une vingtaine de kilomètres au sud de Francfort.
Je suis serein, peut être déjà trop. Même pas une petite montée de stress pour m'accompagner.
Vérif du vélo posé la veille, et c'est les pieds dans l'eau que j'attends le départ accompagné de l'hymne Allemand et des 2800 participants autour de moi. J'avoue que là j'ai eu des petits frissons !
Coup de pétard et feu pour la première boucle, un peu plus de 2000m. Très peu de combat à faire pour les premiers hectomètres, mais très vite les bras deviennent lourds, les jambes s'enfoncent, le cauchemar natation refait surface. Sortie à l'australienne et déjà une grosse fatigue se fait sentir. La deuxième boucle est encore plus difficile, plus rien dans le sac !
1H08 à la sortie alors que je comptais sortir autour de l'heure. Objectif nat raté !
La première partie vélo, nous ramène à Francfort, sur une route très rapide, avant d'attaquer les difficultés du jour, 3 bosses à passer mais rien de méchant. Une première boucle pour observer, une deuxième pour faire l'effort. Les jambes sont bien là, je ne fais que doubler.
Mais je sens que malgré tout ce n'est toujours pas ça. Alors que j'attends ce moment depuis des mois et des mois, je n'éprouve ni envie ni plaisir. J'attends donc que ça se passe, je patiente, je subis la course. Le parc à vélo est proche, je vais me refaire la cerise sur la course à pied. Un coup d'œil au compteur, 5h tout rond.
Les premières foulées sont difficiles mais tout rentre dans l'ordre rapidement avant de faire une pose dès le 3ème kilomètres jusqu'à attendre le ravitaillo du 4ème. Ca y est je n'y suis plus. Y'a t il une table de dispo sur la terrasse d'un café?! Un truc de fou, ça ne m'est jamais arrivé.
Ca sera comme ça tout le long du marathon avec un arrêt sur tout les ravitaillements. Incompréhensible alors que je n'ai même pas mal aux jambes !
Au total 20 ravitaillements sur le marathon, avec un arrêt sur chaque d'environ 45 secondes pour boire une petite bière... et à l'arrivée un marathon couru en 3h22 !
Même pas envie de pleurer ou de crier une fois la ligne d'arrivée passée. Ca y est, c'est fait, c'est fini, à la douche.
Le post Francfort a été difficile à gérer car très vite les regrets se sont installés. Même pas de mal aux jambes, même pas vidé de la course. Mais c'est trop tard la course est finie.
On peut remettre beaucoup de chose en cause, l'entrainement, la nutrition, le quotidien, tout ça ne sert à rien puisque c'est passé. Par contre on peut mettre les choses en place pour que ça ne se reproduise plus, et cette épreuve aura été très riche d'enseignement.
L'entrainement à repris de plus belle, pour mon dernier objectif de la saison et pas des moindres:
les Championnats du Monde d'Ironman 70.3 à Mont Tremblant au Canada !
Un beau final qui clôturera une belle saison. Je mesure la chance que j'ai de pouvoir y participer, suite à ma qualif obtenue à Aix en Provence l'an dernier. Je me dois de représenter au mieux mon club, mais partenaires, mais surtout de m'éclater là bas et de retrouver un sentiment perdu: le PLAISIR !!!!!!!!!!!!!!
Je vous donne rendez vous le 7 Septembre en direct de chez les Cariboussssssssssssss
mardi 24 juin 2014
Zarautz, ça race !
L'entrainement touche maintenant à sa fin, et pour clôturer ces six gros mois de travail, un dernier coup de trompe avant le grand départ: Zarauzko Triatloi !
Cette année, c'est ma troisième participation à ce triathlon, avec toujours la même envie de venir ici. Une course vraiment typique de l'Espagne. Avec tout d'abord 2900m de natation en pleine mer de Getaria à Zarautz, 81 kms de vélo sur un circuit exigeant avec le fameux mur de "Aïa" et ses passages à 18%. Enfin quatre boucles à pied en pleine ville, qui nous permettront de rallier l'arrivée après les 20kms.
Mais ce qui fait tout le charme de ce triathlon, outre la beauté de l'endroit, c'est vraiment l'ambiance qui y règne. Un public complètement dédié à notre cause, et qui arrive à transcender n'importe quel acteur ! Vraiment il faut le faire une fois pour comprendre.
Pour cette nouvelle édition, le temps et les conditions de mer sont cléments. Contrairement à l'année dernière où la course avait été transformée en duathlon.
C'est donc sans aucune pression que j'aborde cette épreuve. Le physique et le moral sont au beau fixe, dernière répétition avant le grand évènement du 6 Juillet.
Après un trajet en bus jusqu'à Getaria, c'est sur la plage que nous attendons tous le départ. Le vent est en train de se lever et après un bon échauffement, force est de constater que ça va bouger !
Et effectivement après le passage de la première bouée cela se confirme. On est en pleine mer, dans une bonne houle, direction tout droit la plage de Zarautz. Très difficile pour moi de me diriger, ça n'arrête pas de bouger. Je n'arrive pas à distinguer la position de la bouée suivante, je me fais malmener. Heureusement pas de bagarre autour de moi, le peloton s'est vite étiré. Je prends mon mal en patience et suis donc les pieds qui sont devant moi sans trop savoir où je vais. Seule certitude c'est la bonne route, la plage de Zarautz se rapproche ! La fin du parcours est moins houleuse et le courant devient vraiment porteur, le sable vient vite à portée. Une dernière vague en bodysurf et je pose pied à terre pour une longue course sur la plage direction le parc à vélo.
Les premières foulées sont difficiles, ça picotte dans les jambes ! Je jette un oeil furtif au parc, peu de vélos sont rentrés au bercail, et c'est pour moi plutôt de bonne augure ! Pas une minute à perdre il y a encore de quoi faire. Quatre tours de 5kms à effectuer et contrairement à Salou, je parviens à trouver mon rythme dès les premiers tours. Certes le mal dans les jambes est là, mais je sens bien ma foulée, et la vitesse aussi.
Je ne vois pas beaucoup de monde devant à qui m'accrocher et à aller chercher. Surtout qu'à l'entame de la troisième boucle, je ne sais plus du coup qui est dans quel tour. Toujours ce même problème des parcours à boucles ou l'on vous attribue un bracelets à chaque tour... Qui est devant moi, qui est derrière moi, je ne sais plus. Je me reconcentre donc sur ma course pour garder la bonne allure.
Dernier tour, la fatigue est maintenant bien installée, mais je pense à l'échéance de trois semaines... Il y aura le double à faire, alors cela me motive encore un peu plus.
La musique de l'arrivée devient de plus en plus forte, le public de plus en plus important, la fin est proche. Je savoure tout en pensant que la dernière répétition se termine... Les choses sérieuses vont maintenant débuter...
Cette année, c'est ma troisième participation à ce triathlon, avec toujours la même envie de venir ici. Une course vraiment typique de l'Espagne. Avec tout d'abord 2900m de natation en pleine mer de Getaria à Zarautz, 81 kms de vélo sur un circuit exigeant avec le fameux mur de "Aïa" et ses passages à 18%. Enfin quatre boucles à pied en pleine ville, qui nous permettront de rallier l'arrivée après les 20kms.
Mais ce qui fait tout le charme de ce triathlon, outre la beauté de l'endroit, c'est vraiment l'ambiance qui y règne. Un public complètement dédié à notre cause, et qui arrive à transcender n'importe quel acteur ! Vraiment il faut le faire une fois pour comprendre.
Pour cette nouvelle édition, le temps et les conditions de mer sont cléments. Contrairement à l'année dernière où la course avait été transformée en duathlon.
C'est donc sans aucune pression que j'aborde cette épreuve. Le physique et le moral sont au beau fixe, dernière répétition avant le grand évènement du 6 Juillet.
Après un trajet en bus jusqu'à Getaria, c'est sur la plage que nous attendons tous le départ. Le vent est en train de se lever et après un bon échauffement, force est de constater que ça va bouger !
Et effectivement après le passage de la première bouée cela se confirme. On est en pleine mer, dans une bonne houle, direction tout droit la plage de Zarautz. Très difficile pour moi de me diriger, ça n'arrête pas de bouger. Je n'arrive pas à distinguer la position de la bouée suivante, je me fais malmener. Heureusement pas de bagarre autour de moi, le peloton s'est vite étiré. Je prends mon mal en patience et suis donc les pieds qui sont devant moi sans trop savoir où je vais. Seule certitude c'est la bonne route, la plage de Zarautz se rapproche ! La fin du parcours est moins houleuse et le courant devient vraiment porteur, le sable vient vite à portée. Une dernière vague en bodysurf et je pose pied à terre pour une longue course sur la plage direction le parc à vélo.
De nombreux vélos sont déjà partis, je dois être assez loin au classement. Mais aucune fatigue n'est à déplorer après mon épopée en mer et c'est une bonne chose pour moi, qui se confirme dès les premiers coups de pédales. Dès la sortie du parc, un petit col de 4kms est à gravir, et déjà beaucoup sont collés dedans! Ma folle remontée commence. Le sommet du premier col atteint c'est une longue descente qui nous amène vers quelques montagnes russes, avant de retourner sur la route côtière prendre un bon bol d'air...et surtout de vent !
Je reste légèrement en dedans car deux tours de ce même circuit sont à effectuer. Tout se passe bien et toujours le clignotant à gauche !
Ce deuxième tour effectué passage sur la longue avenue du village... On se croirait au Tour de France, euh... d'Espagne ! Une foule de folie est là pour nous faire affoler les compteurs ! Pas trop quand même car il reste encore une bonne vingtaine de kilomètres, et le fameux passage dans le mur de "Aïa".
Mais avant ça, pour se mettre en appétit, un nouveau un petit col à franchir. Quelques traces dans les jambes commencent à se faire sentir. Je récupère dans la descente avant l'attaque du terrible mur. Il se décompose en trois rampes avec certains passages à 18% . Mais le public est toujours de la partie pour nous soutenir. Tout le monde est presque à tomber du vélo tellement c'est raide, mais interdit de poser le pied à terre, question d'honneur !
Je réussis à remonter encore pas mal de monde, avant d'attaquer seul la descente qui me ramène sur Zarautz. Une dernière étape à franchir, une longue bosse qui, au sommet nous permet de dominer tout le village. Les jambes commencent à tirer, c'est dur, mais pas le temps de m'attarder en haut, j'attaque la dernière descente, et une masse humaine est là pour nous accueillir à l'arrivée au parc.
Les premières foulées sont difficiles, ça picotte dans les jambes ! Je jette un oeil furtif au parc, peu de vélos sont rentrés au bercail, et c'est pour moi plutôt de bonne augure ! Pas une minute à perdre il y a encore de quoi faire. Quatre tours de 5kms à effectuer et contrairement à Salou, je parviens à trouver mon rythme dès les premiers tours. Certes le mal dans les jambes est là, mais je sens bien ma foulée, et la vitesse aussi.
Je ne vois pas beaucoup de monde devant à qui m'accrocher et à aller chercher. Surtout qu'à l'entame de la troisième boucle, je ne sais plus du coup qui est dans quel tour. Toujours ce même problème des parcours à boucles ou l'on vous attribue un bracelets à chaque tour... Qui est devant moi, qui est derrière moi, je ne sais plus. Je me reconcentre donc sur ma course pour garder la bonne allure.
Dernier tour, la fatigue est maintenant bien installée, mais je pense à l'échéance de trois semaines... Il y aura le double à faire, alors cela me motive encore un peu plus.
La musique de l'arrivée devient de plus en plus forte, le public de plus en plus important, la fin est proche. Je savoure tout en pensant que la dernière répétition se termine... Les choses sérieuses vont maintenant débuter...
Je suis très satisfait de ma course ponctuée par une belle 17ème place. Malgré une natation compliquée pour moi en raison d'une mer capricieuse, la forme est vraiment bien présentes. Sorti de l'eau un peu loin, j'ai pu m'appuyer derrière sur un vélo et une course où j'ai pu tenir un très bon rythme. Ce qui fait du bien au moral et m'encourage pour la course à venir.
Le gros de l'entrainement est maintenant terminé, je me sens prêt tant physiquement que mentalement. Quelques jours de récupération avant le grand objectif...
Je vous donne maintenant RDV à Francfortttttttttttttttttttttttttttttt !!!!!!!!!!!!!!!!!
dimanche 1 juin 2014
Highway sur Salou !
Le 14 juin prochain, je prendrai le départ à Zarautz de ma dernière course préparatoire pour l'échéance ultime de Francfort qui approche maintenant à grands pas.
Mais avant cela, petit retour sur la dernière ligne d'arrivée franchie à l'Extrememan de Salou.
Une course choisie en début de saison essentiellement pour son parcours vélo tout plat, permettant de me mettre en quelque sorte, en configuration "IM Francfort".
Dimanche 11 Mai, 5 heures du matin, il faut se lever, je crois qu'il y a un triathlon sur Salou !
Une belle journée s'annonce, le ciel est limpide, pas un nuage à l'horizon. Une petite demi-heure pour savourer le "Gatosport" préparé la veille, et direction le parc à vélo pour y retrouver mon fidèle destrier.
Un pshhiiit dans les pneus, positionnement des bidons, checklist ok... J'ai vraiment hâte de prendre le départ.
Nous sommes à peu près 1200 inscrits, mais pas de panique il n'y aura pas la grosse bagarre dans l'eau. En effet, cinq départs natation seront donnés, espacés chacun de 4 minutes, le premier à 7h45... Ca tombe bien, c'est le mien !
Un peu plus de 200 dans ma vague et aucune bousculade à déplorer ! Je prends un départ assez rapide, la première bouée est à 300 mètres du bord. Je me fais chahuter un peu au premier virage, mais rien de méchant. La deuxième bouée est un peu plus compliquée à aller chercher puisqu'elle est à environ 750m, et aucune bouée intermédiaire. Je fais confiance à ceux devant moi, jusqu'à l'apercevoir. Ma nage est correcte, il y a du monde autour de moi, mais chacun sa ligne. Je fais l'effort de m'accrocher à un petit groupe sur le retour. Je sors finalement de l'eau en 32min07 en 91ème position.
Une longue course sur la plage nous permet de rallier l'aire de transition. Je me sens vraiment bien, pas du tout fatigué de cette demi heure passée dans l'eau. Je ne perds pas une minute pour me changer et file récupérer "Tornado". Mon état de forme se confirme dès les premiers coups de pédales, clignotant à gauche et hop, je double !
Entre la transition et le début du parcours, la boucle d'une dizaine de kilomètres dans la ville avec des demi-tours dans les rond-points me permet d'estimer les écarts qui me distancent des concurrents qui me précèdent. A peine une quarantaine de têtes... De bonne augure pour moi puisque le meilleur est à venir avec la portion de double voie sur l'autoroute entièrement dédiée à notre cause !
Du vent certes mais un bitume de folie, c'est un régal !!! Le compteur s'affole mais je reste prudent, la route est encore longue. Je remonte encore et toujours des concurrents, mais certains roulent en petit paquet alors que le "drafting" n'est pas autorisé. Ca fait râler mais je ne m'en occupe pas, ils se feront tôt ou tard prendre par les arbitres.
Nous arrivons à la mi-parcours avec une petite bosse à passer, longue de 3 kilomètres, à monter puis descendre et un demi tour juste après. Cela me donne un nouvel écart avec devant et à peine 23 coureurs exactement me séparent du premier: Marcel Zamora, seul au monde ! Ca commence vraiment à être intéressant.
Une originalité sur cette course, puisqu'il y a deux "speed points" un sur le parcours vélo et un sur la course à pied. Le principe est simple: aller le plus vite possible entre deux points bien définis. Pour la partie vélo, le point A est au pied la bosse, le point B au pied de la descente avant le demi tour. Un concept vraiment sympa, puisque chacun joue le jeu ce qui permet de monter à un très bon rythme !
Cette difficulté passée, retour maintenant sur Salou. Les jambes du jour me permettent encore de relancer mon allure. Mais le vent de face est là pour calmer mes ardeurs. Certains s'accrochent derrière mais les arbitres sont enfin là pour faire respecter le règlement. Sortie de l'autoroute, la ville est en vue, et le parc à vélo aussi !
Les premiers pas sur la terre ferme sont très douloureux. Deux barres dans les jambes me remplacent les quadriceps ! Les 4 tours de la partie pédestre s'annoncent très compliqués. Le premier tour me permet de voir un parcours en plus vallonné avec faux plats et une côte longue d'à peu près 400m !
Ca fait vraiment mal. Mais il faut tenir puisqu'on m'annonce 13ème quand je pose le vélo. Le deuxième tour est compliqué lui aussi mais je sens un léger mieux au niveau des jambes, confirmé dans le troisième tour. Je parviens enfin à trouver mon rythme.
Beaucoup de monde maintenant ce qui est d'autant plus motivant, mais je ne sais plus qui est vraiment devant moi. Je quitte enfin la boucle des tours et entame le dernier kilomètre qui me ramène vers la ligne d'arrivée. Personne en ligne de mire mais surtout personne derrière moi. Le "speed point" est là juste avant l'arrivée, pour me faire relancer l'allure. Mais je me sens collé au sol et j'ai mal ! Je ne me ferai pas prendre au radar pour excès de vitesse.
Le tapis rouge est là, je savoure. D'autant plus quand on m'annonce ma place....10ème !!!!
Une course pleine de bout en bout. Une partie natation où je me sens de mieux en mieux, un vélo où le travail effectué commence vraiment à payer. Surpris quand même car pas du tout habitué à ce genre de parcours, tout plat, où l'on est toujours en prise. On n'a pas l'impression mais c'est vraiment dur, surtout quand on attaque la partie course pied, mon maillon faible sur ce triathlon.
Grâce à tout ça, j'ai maintenant un léger aperçu de ce que sera Francfort. A moi de me réguler et trouver la bonne allure à vélo pour enchainer une grosse course à pied derrière.
Il me reste un peu plus d'un mois pour peaufiner la technique, pour peut-être titiller un jour ce grand Monsieur !!!!!
Mais avant cela, petit retour sur la dernière ligne d'arrivée franchie à l'Extrememan de Salou.
Une course choisie en début de saison essentiellement pour son parcours vélo tout plat, permettant de me mettre en quelque sorte, en configuration "IM Francfort".
Dimanche 11 Mai, 5 heures du matin, il faut se lever, je crois qu'il y a un triathlon sur Salou !
Une belle journée s'annonce, le ciel est limpide, pas un nuage à l'horizon. Une petite demi-heure pour savourer le "Gatosport" préparé la veille, et direction le parc à vélo pour y retrouver mon fidèle destrier.
Un pshhiiit dans les pneus, positionnement des bidons, checklist ok... J'ai vraiment hâte de prendre le départ.
Nous sommes à peu près 1200 inscrits, mais pas de panique il n'y aura pas la grosse bagarre dans l'eau. En effet, cinq départs natation seront donnés, espacés chacun de 4 minutes, le premier à 7h45... Ca tombe bien, c'est le mien !
Un peu plus de 200 dans ma vague et aucune bousculade à déplorer ! Je prends un départ assez rapide, la première bouée est à 300 mètres du bord. Je me fais chahuter un peu au premier virage, mais rien de méchant. La deuxième bouée est un peu plus compliquée à aller chercher puisqu'elle est à environ 750m, et aucune bouée intermédiaire. Je fais confiance à ceux devant moi, jusqu'à l'apercevoir. Ma nage est correcte, il y a du monde autour de moi, mais chacun sa ligne. Je fais l'effort de m'accrocher à un petit groupe sur le retour. Je sors finalement de l'eau en 32min07 en 91ème position.
Une longue course sur la plage nous permet de rallier l'aire de transition. Je me sens vraiment bien, pas du tout fatigué de cette demi heure passée dans l'eau. Je ne perds pas une minute pour me changer et file récupérer "Tornado". Mon état de forme se confirme dès les premiers coups de pédales, clignotant à gauche et hop, je double !
Entre la transition et le début du parcours, la boucle d'une dizaine de kilomètres dans la ville avec des demi-tours dans les rond-points me permet d'estimer les écarts qui me distancent des concurrents qui me précèdent. A peine une quarantaine de têtes... De bonne augure pour moi puisque le meilleur est à venir avec la portion de double voie sur l'autoroute entièrement dédiée à notre cause !
Du vent certes mais un bitume de folie, c'est un régal !!! Le compteur s'affole mais je reste prudent, la route est encore longue. Je remonte encore et toujours des concurrents, mais certains roulent en petit paquet alors que le "drafting" n'est pas autorisé. Ca fait râler mais je ne m'en occupe pas, ils se feront tôt ou tard prendre par les arbitres.
Nous arrivons à la mi-parcours avec une petite bosse à passer, longue de 3 kilomètres, à monter puis descendre et un demi tour juste après. Cela me donne un nouvel écart avec devant et à peine 23 coureurs exactement me séparent du premier: Marcel Zamora, seul au monde ! Ca commence vraiment à être intéressant.
Une originalité sur cette course, puisqu'il y a deux "speed points" un sur le parcours vélo et un sur la course à pied. Le principe est simple: aller le plus vite possible entre deux points bien définis. Pour la partie vélo, le point A est au pied la bosse, le point B au pied de la descente avant le demi tour. Un concept vraiment sympa, puisque chacun joue le jeu ce qui permet de monter à un très bon rythme !
Cette difficulté passée, retour maintenant sur Salou. Les jambes du jour me permettent encore de relancer mon allure. Mais le vent de face est là pour calmer mes ardeurs. Certains s'accrochent derrière mais les arbitres sont enfin là pour faire respecter le règlement. Sortie de l'autoroute, la ville est en vue, et le parc à vélo aussi !
Les premiers pas sur la terre ferme sont très douloureux. Deux barres dans les jambes me remplacent les quadriceps ! Les 4 tours de la partie pédestre s'annoncent très compliqués. Le premier tour me permet de voir un parcours en plus vallonné avec faux plats et une côte longue d'à peu près 400m !
Ca fait vraiment mal. Mais il faut tenir puisqu'on m'annonce 13ème quand je pose le vélo. Le deuxième tour est compliqué lui aussi mais je sens un léger mieux au niveau des jambes, confirmé dans le troisième tour. Je parviens enfin à trouver mon rythme.
Beaucoup de monde maintenant ce qui est d'autant plus motivant, mais je ne sais plus qui est vraiment devant moi. Je quitte enfin la boucle des tours et entame le dernier kilomètre qui me ramène vers la ligne d'arrivée. Personne en ligne de mire mais surtout personne derrière moi. Le "speed point" est là juste avant l'arrivée, pour me faire relancer l'allure. Mais je me sens collé au sol et j'ai mal ! Je ne me ferai pas prendre au radar pour excès de vitesse.
Le tapis rouge est là, je savoure. D'autant plus quand on m'annonce ma place....10ème !!!!
Une course pleine de bout en bout. Une partie natation où je me sens de mieux en mieux, un vélo où le travail effectué commence vraiment à payer. Surpris quand même car pas du tout habitué à ce genre de parcours, tout plat, où l'on est toujours en prise. On n'a pas l'impression mais c'est vraiment dur, surtout quand on attaque la partie course pied, mon maillon faible sur ce triathlon.
Grâce à tout ça, j'ai maintenant un léger aperçu de ce que sera Francfort. A moi de me réguler et trouver la bonne allure à vélo pour enchainer une grosse course à pied derrière.
Il me reste un peu plus d'un mois pour peaufiner la technique, pour peut-être titiller un jour ce grand Monsieur !!!!!
Les résultats ci dessous
dimanche 4 mai 2014
Festival de Cannes !
Avant que Jane Campion, présidente du jury, ne déclare ouvert le 67ème festival de Cannes, j'en profite pour vous ouvrir les portes sur mon vrai festival à moi lors du Triathlon International de Cannes !
Première course de la saison, l'envie est à son paroxysme ! Fini de compter les carreaux de la piscine, terminés les tours de vélo avec du travail au seuil, et les tours de piste à pied qui font tourner la tête....Enfin le premier entrainement grandeur nature ! On va pouvoir voir si tout le travail hivernal commence à porter ses fruits.
2kms de natation prévu dans une méditerranée avoisinant les 15°C, mais parsemée de quelques méduses par ci par là. 80kms de vélo avec 1200m de dénivelé positif et 16 kms à pied pour finir le long de la croisette.
Ajouté à cela un temps tout à fait clément, et son donc parti pour les 700 concurrents de ce triathlon !
Une première bouée à aller chercher loin au large mais je ne suis pas le seul à vouloir y aller ! J'ai oublié comment était un départ, mais certains sont là pour me le rappeler ! Les sensations sont bonnes, je me concentre au maximum sur ma nage tout en essayant d'éviter les coups. Deuxième bouée franchit qui nous ramène vers la côte, pour une sortie à l'australienne.
Pas mal de monde devant moi mais pas mal derrière aussi. Je vais l'effort sur le deuxième tour pour essayer de grapiller quelques places. La natation n'est pas mon fort, le but pour moi est de sortie sans trop de fatigue. Il y a de quoi remonter sur le vélo et la partie course à pied.
Je sors de l'eau en 38min, surpris par mon temps, mais le GPS m'indique 2400m, ça me rassure un peu.
A cause de mon point faible en natation je sais que la course commence véritablement pour moi dès la sortie de l'eau. Le point positif c'est que je ne suis pas du tout entamé et que j'arrive à courir comme un cabrit jusqu'à l'aire de transition. Sans perdre une minute, je me transforme en cycliste et file découvrir l'arrière pays Cannois. Un parcours vélo effectué la veille en voiture en repérage, je sais donc à quoi m'attendre....
Un premier petit col de 5kms vite après la sortie de la ville. Les jambes répondent vraiment bien. Surtout que je ne fais que doubler, c'est bon signe ça ! La bosse passée sans encombre, c'est une série d'une dizaine de rond point à passer. Des flèches tracées au sol et quelques bénévoles dans les haricots sont là pour nous indiquer la route. Sauf quand ils ne s'endorment pas....
En effet, après une descente sinueuse se présente devant moi un nouveau tourniquet avec un bénévole, persuadé qu'il m'indique de prendre à droite. Je me retrouve sur une double voie à sens unique, seul, mais je ne suis pas inquiet le bénévole m'aurait prévenu de la mauvaise route. Je roule mais toujours personne en vue. Après environ 2kms j'arrive à un croisement, et là aucun bénévole. Je comprends vite et fais demi tour, fou de colère.
La double voie à contre sens, croyez moi ça le fait pas trop ! Je retrouve finalement le rond point et reprends la bonne route, en jetant quand même au passage quelques aimabilités au bénévole.
Je sais qu'il n'y est pour rien mais c'est vraiment super rageant, du temps perdu bêtement.
Encore énervé, je donne tout pour essayer de revenir à hauteur de ceux avec qui j'étais avant mon erreur. J'y parvient enfin, mais c'est déjà la fin du vélo. Pas grave, il reste encore la course à pied.
Une partie pédestre que je démarre sur les chapeaux de roue tant les sensations sont bonnes. Presque aucun ressentie du parcours vélo, pourtant bien vallonné. Je ne me pose pas de question je garde le rythme. Bien sur que du monde à doubler, c'est bon pour moi.
L'allure finit par ralentir d'elle même mais j'arrive tout de même à rentrer les 16kms en 1h1min et une 46ème place à l'arrivée. Cette place ne reflète pas trop ma course à cause de mon erreur de parcours, mais reste très encourageante pour la suite.
Un bilan très positif pour ce premier triathlon de l'année. Une natation qui reste toujours à travailler pour moi, mais une progression certaine à vélo et à pied.
Mais pas encore au niveau de ce Monsieur, Champion du Monde Ironman 2014 !
A confirmer donc dès ce week-end, avec le triathlon de Salou en Espagne. Alors
Première course de la saison, l'envie est à son paroxysme ! Fini de compter les carreaux de la piscine, terminés les tours de vélo avec du travail au seuil, et les tours de piste à pied qui font tourner la tête....Enfin le premier entrainement grandeur nature ! On va pouvoir voir si tout le travail hivernal commence à porter ses fruits.
2kms de natation prévu dans une méditerranée avoisinant les 15°C, mais parsemée de quelques méduses par ci par là. 80kms de vélo avec 1200m de dénivelé positif et 16 kms à pied pour finir le long de la croisette.
Ajouté à cela un temps tout à fait clément, et son donc parti pour les 700 concurrents de ce triathlon !
Une première bouée à aller chercher loin au large mais je ne suis pas le seul à vouloir y aller ! J'ai oublié comment était un départ, mais certains sont là pour me le rappeler ! Les sensations sont bonnes, je me concentre au maximum sur ma nage tout en essayant d'éviter les coups. Deuxième bouée franchit qui nous ramène vers la côte, pour une sortie à l'australienne.
Pas mal de monde devant moi mais pas mal derrière aussi. Je vais l'effort sur le deuxième tour pour essayer de grapiller quelques places. La natation n'est pas mon fort, le but pour moi est de sortie sans trop de fatigue. Il y a de quoi remonter sur le vélo et la partie course à pied.
Je sors de l'eau en 38min, surpris par mon temps, mais le GPS m'indique 2400m, ça me rassure un peu.
A cause de mon point faible en natation je sais que la course commence véritablement pour moi dès la sortie de l'eau. Le point positif c'est que je ne suis pas du tout entamé et que j'arrive à courir comme un cabrit jusqu'à l'aire de transition. Sans perdre une minute, je me transforme en cycliste et file découvrir l'arrière pays Cannois. Un parcours vélo effectué la veille en voiture en repérage, je sais donc à quoi m'attendre....
Un premier petit col de 5kms vite après la sortie de la ville. Les jambes répondent vraiment bien. Surtout que je ne fais que doubler, c'est bon signe ça ! La bosse passée sans encombre, c'est une série d'une dizaine de rond point à passer. Des flèches tracées au sol et quelques bénévoles dans les haricots sont là pour nous indiquer la route. Sauf quand ils ne s'endorment pas....
En effet, après une descente sinueuse se présente devant moi un nouveau tourniquet avec un bénévole, persuadé qu'il m'indique de prendre à droite. Je me retrouve sur une double voie à sens unique, seul, mais je ne suis pas inquiet le bénévole m'aurait prévenu de la mauvaise route. Je roule mais toujours personne en vue. Après environ 2kms j'arrive à un croisement, et là aucun bénévole. Je comprends vite et fais demi tour, fou de colère.
La double voie à contre sens, croyez moi ça le fait pas trop ! Je retrouve finalement le rond point et reprends la bonne route, en jetant quand même au passage quelques aimabilités au bénévole.
Je sais qu'il n'y est pour rien mais c'est vraiment super rageant, du temps perdu bêtement.
Encore énervé, je donne tout pour essayer de revenir à hauteur de ceux avec qui j'étais avant mon erreur. J'y parvient enfin, mais c'est déjà la fin du vélo. Pas grave, il reste encore la course à pied.
Une partie pédestre que je démarre sur les chapeaux de roue tant les sensations sont bonnes. Presque aucun ressentie du parcours vélo, pourtant bien vallonné. Je ne me pose pas de question je garde le rythme. Bien sur que du monde à doubler, c'est bon pour moi.
L'allure finit par ralentir d'elle même mais j'arrive tout de même à rentrer les 16kms en 1h1min et une 46ème place à l'arrivée. Cette place ne reflète pas trop ma course à cause de mon erreur de parcours, mais reste très encourageante pour la suite.
Un bilan très positif pour ce premier triathlon de l'année. Une natation qui reste toujours à travailler pour moi, mais une progression certaine à vélo et à pied.
Mais pas encore au niveau de ce Monsieur, Champion du Monde Ironman 2014 !
A confirmer donc dès ce week-end, avec le triathlon de Salou en Espagne. Alors
VAMOS !!!!!!!!!!!!!!!!!!
lundi 7 avril 2014
De la France à L'Espagne...
Voilà un bail que je n'ai pris le temps de me poser devant mon petit écran, et vous compter quelques unes de mes dernières aventures ! L'entrainement bat son plein certes, mais me voici ce soir avec vous pour vous donner quelques nouvelles !
Rappelez-vous, j'avais décroché aux inter-régionaux de cross à Montauban en février dernier, mon billet pour les Championnats de France au Pontet, du côté d'Avignon...
Mes ambitions pour cette finale furent simples: Faire mieux que l'an dernier, avec une 175ème place !
Au programme de la journée:
Une petite, une moyenne et trois grandes boucles pour un total de 11900m à parcourir.
Un parcours tout plat sur un hippodrome, avec quelques relances, et un passage en sous bois légèrement boueux et sablonneux par endroit. Mais l'ennemi du jour est le vent, un fort Mistral qui nous enlève la mèche de devant les yeux durant toute la course !
A bloc du début à la fin, je termine 197ème hélas loin de mes espérances. Un parcours vraiment beaucoup trop rapide et trop plat pour moi.
Ma campagne de cross se termine ainsi. Un peu déçu de ma dernière course, mais je mesure la chance que j'ai eu de pouvoir y participer à nouveau, car beaucoup aimeraient y courir au moins une fois dans leur carrière sportive. C'est chose faite pour moi et je ramène une belle expérience et des souvenirs plein la tête !
Le résultats sont ici dessous
Les cross terminés place aux duathlons Espagnols avec celui d'Onati. Une course qui me plait beaucoup et que je connais relativement bien.
Toujours du très bon niveau, et une ambiance au top !
Deux boucles de 5kms pour la première course à pied, 40kms à vélo avec un premier col de 5kms à passer suivi d'un deuxième plus roulant, et finir avec une boucle de 5kms pour la deuxième course à pied.
L'an dernier parti dans le groupe de tête à vélo, j'avais calé au pied du col après une quinzaine de kilomètres. J'espère vraiment pas rééditer cette année...
C'est avec ma nouvelle armure de combat que je me présente au départ, l'épée est dans le dos !
Les fauves sont enfin lâchés. Mais il faut rester très prudent, la ruelle qui se présente à nous est relativement étroite et sa joue un peu des épaules. Pas de soucis pour moi, je suis prêt à me battre !
Les premiers kilomètres défilent très vite, et nous sommes très rapidement six à nous détacher du peleton dont un français Guillaume Ducasse (futur vainqueur !) . Les jambes répondent vraiment bien, je crois que les cross sont passés par là !
Il y a encore du vent et pas grand monde pour prendre des relais et passer devant. Seul Guillaume et moi jouont le jeu.
L'arrivée au parc à vélo est proche, je me dois d'assurer ma transition, les copains ne vont pas m'attendre. Tout le monde y va de sa petite accélération pour rentrer en premier au parc afin de ne pas être gêné par les autres. Je ne perds pas de temps, attache mon casque, saisis mon vélo et file déjà vers la sortie.
Bien placé, je saute sur ma selle et embraye derrière mes "compagnons d'échappée". Mais pas tous compagnons, puisque nous sommes seulement trois sur six à rouler et à accepter de prendre des relais. Pour les trois autres planqués, pas un coup de pédale. Après les avoir traité de tous les noms d'oiseaux cantabriques que je connais, je décide de jouer le jeu et de rouler à ma guise. Guillaume en fait autant ainsi qu'un autre Espagnol.
Mais le coq français que je suis se brule doucement les ailes... Et les cuisses !
Après une quinzaine de kilomètres de course, nous arrivons au pied du col où j'avais lâché l'an dernier... Cette année les jambes tiennent, mais hélas pas pour longtemps. Et c'est à mi-col que la lumière s'éteint !
Je suis contraint de les voir partir, je suis cuicui !!! Quelques instants après, un second groupe de 5 unités me passe, et je n'arrive pas à les recoller.
C'est vraiment rageant quand on a pas les cannes !
Le sommet du col se présente enfin devant moi, alors qu'un troisième groupe de 5 vient me rejoindre. Je bascule avec eux dans la descente. Je récupère un peu mes esprits, mais au fond de moi je suis vraiment en colère de ne pas avoir pu suivre ! Surtout qu'il n'y a plus aucune grosse difficulté jusqu'à l'arrivée.
Je tente malgré tout de m'échapper dans la dernière descente, mais mes nouveaux copains me collent au croupion et me récupèrent juste avant de rentrer au parc à vélo.
Une transition plus tard, je ressors troisième du groupe, avec deux beaux lièvres à chasser quelques mètres devant moi. Revigoré de ma colère, je n'en fais qu'une bouchée dès le premier kilomètre, puis plus rien à me mettre sous la dent. Le second groupe que je n'ai pas pu accrocher à vélo est trop loin devant moi.
Quand à mes tous premiers compagnons, ils prennent eux les cinq premières places !
Au final, une 12ème place pour moi, beaucoup mieux que l'an dernier, mais assez déçu de ne pas avoir pu suivre à vélo. Cette année le top 5 était je pense largement accessible....
Bref, ça ne sert à rien de ruminer, la course est belle et bien finie !
Le véritable objectif lui, Frankfort, se rapproche peu à peu.
L'entrainement suit son cours, et le premier triathlon arrive enfin, puisque dimanche prochain à 8h, je serai au départ du Triathlon International de Cannes (2kms-80kms-16kms).
Une première course pour un état des lieux de mes points forts et surtout mes points faibles... J'espère qu'il n'y en aura pas trop quand même !!!!!
Les résultats du duathlon
dimanche 23 février 2014
Un pont d'or pour Pontet
Avant dernière étape de ma campagne "cross country" avec les inter-régions à Montauban, en quelque sorte une demi finale avant l'accession aux Championnats de France.
Après avoir réalisé une course moyenne aux régions à Bègles avec une 15ème place, j'ai à cœur de mieux faire ici. Non pas de remporter la course (chose qui est impossible !!!), mais je souhaite retrouver des sensations qui me sont propres. On va voir si l'entrainement de la dernière quinzaine va payer.
Un parcours de 10120m tout plat autour d'un hippodrome. Chouette ça va aller encore à dix milles ! Mais c'est sans compter l'aide de la météo ainsi que le passage des courses précédentes, que le parcours va se transformer en un vrai champ de bataille..... Mais le soleil est quand même au rendez à quelques minutes du départ !
Après avoir réalisé une course moyenne aux régions à Bègles avec une 15ème place, j'ai à cœur de mieux faire ici. Non pas de remporter la course (chose qui est impossible !!!), mais je souhaite retrouver des sensations qui me sont propres. On va voir si l'entrainement de la dernière quinzaine va payer.
Un parcours de 10120m tout plat autour d'un hippodrome. Chouette ça va aller encore à dix milles ! Mais c'est sans compter l'aide de la météo ainsi que le passage des courses précédentes, que le parcours va se transformer en un vrai champ de bataille..... Mais le soleil est quand même au rendez à quelques minutes du départ !
Aux ordres du starter, les chevaux sont lancés au galop et je dirais même au sprint tant le départ est une nouvelle fois rapide. Je reste en dedans pour éviter de me faire aspirer par les premiers. Quatre boucles à parcourir au total, la première en guise de repérage, mais très très rapide le repérage !
Le plat parcours est tout de même semé de quelques embuches. Des virages en épingle à négocier, des passages dans la boue, et de longues portions face au vent. Un vrai cross comme je les aime !
Le peloton est déjà bien étiré, et les souffles de chacun se font déjà entendre. J'arrive à trouver mon rythme et commence à remonter petit à petit dans le deuxième tour. Il ne faut rien lâcher, les places sont trop chères. Je rejoins un petit groupe qui va m'aider à me protéger un peu du vent. Il faut les faire travailler un peu ces jeunes !
J'en profite pour essayer de me relâcher un peu mais ça reste très difficile surtout que la boue arrive. Les jambes sont de plus en plus en plus lourdes et ça fait de plus en plus mal, sans oublier la petite relance derrière.
En l'entame du dernier tour ma position reste stable, je donne tout ce qu'il me reste pour conserver ma place. Les jambes répondent bien mais je ne peux pas accélérer, juste tenir le train. Je n'arrive pas à relancer encore un peu....mais d'autres hélas y arrive pour moi !
Un groupe de trois me dépose dans la dernière ligne droite, je ne peux les suivre je suis à fond, limite de la rupture !
Je m'accroche à ce qui me reste car derrière ça revient encore. C'est rare de passer une ligne d'arrivée au sprint, mais c'est ce qui se passe encore et toujours sur les cross !
Ca y est je peux m'arrêter de courir et essayer de retrouver mon souffle, la ligne est franchie.
Satisfait de ma course puisque je termine 25ème avec des sensations retrouvées, mais surtout à nouveau qualifié pour les France !!!
Deuxième année de cross et deuxième fois que j'arrive à aller au bout. Je mesure la chance que j'ai, car je pense que beaucoup aimerait être à ma place.
Maintenant place à un peu de récup, avant de se concentrer sur l'objectif final, et essayer de mieux faire que l'an dernier, une 175ème place !!!!!!
Rendez vous le 2 Mars prochain au Pontet à côté d'Avignon
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