BRUXELLES : Première escale
Le réveil est difficile ce mardi matin et le vol
Toulouse-Bruxelles un peu "chaotique"... Je n'ai jamais encore
volé dans un "petit coucou" qui vous fait décoller le derrière à
là moindre turbulence. Mon estomac tient le choc, et nous arrivons
entiers chez nos amis amateurs de frites.
Des frites, nous n'en mangeons pas. D'une part parce que nos
estomacs tentent de se faire oublier après l'interminable tour de
manège, d'autre part car nous sommes estomaqués de voir les prix
pratiqués dans la zone internationale de l'aéroport. Pour
exemple, 3 euros la petite bouteille d'eau, 5 euros le litre... Et
je vous passe le prix des "en-cas". C'est l'inflation de la
patate ! Heureusement ma Team-assistance a anticipé le phénomène
de ce côté là (pensée pour Mapi). Nous savourons donc, plus que
ça même, dégustons les bons sandwichs jambon-fromage maison, et
c'est comme une petite madeleine de Proust qui me fait de nouveau
vivre ce bonheur des pique-niques "sandwich au sable" que nous
avons pu faire après les entrainements natation à la plage des
Cavaliers à Anglet...
C'est transporté et porté par ces souvenirs
que, repus, je me laisse aller à quelques instants de repos, plus que nécessaires pour affronter la dernière partie de notre
voyage: Bruxelles-Oslo.
Non, je ne porterai désormais plus le même regard sur ces personnes
que je verrai dormir à même le sol dans les zones de transit des
aéroports !
BRUXELLES - OSLO: La délivrance
Dans un coucou similaire au premier, et pour un trajet légèrement
plus long, je peux cette fois fermer les yeux, et dans mon sommeil,
compter quelques manex. Elles m'emportent en tourbillon là-haut
dans ces vertes étendues pyrénéennes que je porte dans mon coeur,
direction, la terre des Vikings...
La seconde partie de notre voyage aérien est donc plus calme, et
nous arrivons à Oslo en fin d'après midi.
Quelques mots d'anglais avec mon accent pyrénéen, et nous voici
partis au volant d'une superbe 5008, gorgée de nos bagages (oui,
un vélo emmitouflé ça prend de la place), pour le premier hôtel
que nous avons réservé tout près de l'aéroport... Tom Tom est là
pour nous guider, heureusement...
Nous découvrons alors l'architecture norvégienne, colorée... Les
constructions à base de bois nous font penser à celles que l'on
peut trouver au Québec... Les rues et allées sont extrêmement
propres, et les norvégiens extrêmement respectueux du code de la
route. Cela tombe bien, nous ne sommes pas pressés...
Cette arrivée est un véritable réconfort après la journée que nous
avons passée à nous faire balloter d'aéroport en aéroport dans des
shakers volants, asphyxiés dans une atmosphère entièrement
climatisée. L'air d’Oslo nous parait du coup extrêmement pur et
vivifiant ! Vivifiant, il peut l'être... Le thermomètre de la
voiture nous affiche 14 °C. Petit contraste avec la trentaine de
degrés que nous avons quittée à Bayonne...
Notre premier "vrai" repas de la journée est un véritable
bonheur. Je vous confirme, la qualité du saumon en Norvège n'est
pas un mythe, et nous nous régalons, les yeux brillants comme ceux
de gosses devant un sapin de Noël, de ce buffet à volonté:
crevettes qui ont la taille de gambas, harengs merveilleusement
cuisinés, moules énormes, saumon fumé...
De quoi prendre des forces pour la journée de demain, une longue
traversée de la Norvège en voiture nous attend. Demain, départ
pour Eidfjord, la ville du départ de la course...
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