"Lorsque le corps ne suit plus, le mental prend les rênes...
Le dépassement de soi atteint alors son paroxysme,
Et l'être humain se sublime..."


mercredi 27 juin 2012

Ahhh les femmes !!!

Samedi dernier avait lieu à Saint Jean de Luz une course à pied un peu particulière... "Odysséa", une manifestation sportive organisée pour sensibiliser le public et inviter à participer à la lutte contre le cancer du sein.
Il y a des causes qu'il est bon de soutenir !

Au choix pour participer, 5 ou 10 kms course ou marche, et 1 km pour les enfants. De quoi convenir à tout le monde.

Même pas la peine de faire l'échauffement traditionnnel, puisque tout est organisé, avec la participation de tous les concurrents.



De mon côté, je me suis lancée sur le 10km course à pied.
Un parcours tout plat, composé de deux boucles de 5km, le long de la nivelle, empruntant la nouvelle piste cyclable fraichement bitumée.
Un petit tour dans les rues de Saint Jean et nous partons en direction du golf de Chantaco. Je me retrouve rapidement aux avants poste en compagnie d'un coureur du PBA que je connais déjà, puisque on a couru ensemble en début d'année à Biarritz.
Je sais qu'il part très vite et qu'il veut faire le trou dès le départ. C'est chose faite et je m'accroche à ses baskets pour ne pas le laisser me distancer. Nous courrons à vive allure avec un léger vent de face. Il ne cesse d'accélérer mais je parviens à le doubler au bout de 3km.

Me voici donc en tête, je creuse assez vite l'écart. Un passage en tête devant le podium et je repars pour le second tour. Je me nourris des applaudissements de tout ce public. Ce sont des choses que je n'ai jamais connu auparavant alors j'en profite ! Mais je ne m'endors quand même pas sur mes lauriers je n'en suis qu'à mi-course ! Je gère donc mon allure... et contrôle la course.
Les coureurs retardataires ainsi que les marcheurs sont maintenant étalés sur toute la route. Je me fraye un passage entre eux avec l'aide du vélo qui ouvre mon chemin.

Un dernier virage et la ligne d'arrivée est en vue. Je savoure ce moment encore et encore!
Une nouvelle victoire en course à pied à mon actif avec même l'interview à l'arrivée en direct live !

Ce nouveau trophée confirme mon état de forme actuel en ce qui concerne du moins la course à pied.

Les semaines d'entrainement sont désormais bien chargées avec deux grosses semaines à venir puis une diminution du volume hebdomadaire pour arriver fin prêt le jour J.

Au terme de cette journée, pas moins de 5000€ ont pu être récoltés au profit de l'association organisatrice. Un grand bravo à tous les participants et surtout aux organisateurs et bénévoles engagés sur ce projet.
Une bien jolie manifestation pour une noble cause !!!
A l'année prochaine...




mercredi 20 juin 2012

VITAL NUTRITION

S'il y a bien une chose à laquelle je dois faire de plus en plus attention si je veux mener à bien mes projets sportifs, c'est mon alimentation. Lors d'un effort physique important, le corps utilise une grande quantité d'énergie, d'eau et de minéraux. N'étant pas un spécialiste de la diététique ou de la nutrition, je me suis naturellement dirigé vers des personnes pouvant me conseiller et m'accompagner dans ce domaine.


La plupart du temps, en matière d'apports énergétiques, nous sommes amenés à évaluer nos besoins d'un point de vue quantitatif... Tant de protéines, tant de glucides, un peu de lipides... Mais j'ai pris conscience, notamment depuis que je suis suivi par une Naturopathe, que la dimension qualitative de mon alimentation était tout aussi (voire bien plus) importante.


Avec notre mode de vie actuelle, il est parfois difficile de manger équilibré ou d'avoir une alimentation réellement adaptée à notre activité quotidienne. La pratique d'un sport en compétition, accroit nos besoins, et nous amène donc à utiliser des compléments alimentaires: vitamines, minéraux, boissons adaptées à l'effort, boissons de récupération, barres hyperglucidiques... Vous trouverez bien sur, de tout et n'importe quoi sur le marché...



C'est à l'occasion de l'Euskal Trail que j'ai rencontré Mathieu et Hervé MALOCHET, distibuteurs de la gamme "ONE-LIFE France". J'ai découvert leurs produits, qui, en passant, sont fabriqués dans le sud-ouest !!!

Des compléments alimentaires adaptés à la vie courante et à l'effort, élaborés notamment à partir des 12 végétaux les plus riches, actuellement disponibles dans le monde en culture biologique. Ce sont donc des produits 100% BIO, et conditionnés de manière à ce que toutes leurs qualités nutritives et énergétiques soient préservées (deshydratation douce à 40°C, etc...). 


Pas question ici de poudre blanche chimique et synthétique, se vantant de pouvoir faire office de substitut ou complément de repas, avançant l'argument aberrant que nous n'avons plus sur cette terre, de produits naturels assez nutritifs pour couvrir nos besoins alimentaires.
Combien de marques basent leur stratégie marketing en s'appuyant sur la peur du manque !!!

J'ai trouvé chez One-life, une philosophie différente: certes, une complémentation alimentaire mais qui a compris que la qualité du produit en fait toute son efficacité !!!
Il n'en fallait pas davantage pour que ma Naturopathe "valide" !

Je leur ai alors parlé de mon grand objectif norvégien, et ils ont adhéré ! Ils m'ont proposé de m'accompagner dans cette aventure et de me faire découvrir leur gamme VITAL NUTRITION. Je suis donc très heureux de vous présenter mon nouveau partenaire !!!   



VITAL NUTRITION en quelques mots:
 Vital regroupe les 12 végétaux biologiques les plus complets, les plus riches et les plus bénéfiques actuellement disponibles dans le monde. C’est une synergie unique en Europe qui assure, de façon simple et agréable, un apport de substances naturelles et vitales pour votre santé et votre bien-être global. Ce sont des dizaines de micro-éléments, dans leur version 100% naturelle, 100% assimilable qui vous sont apportés par une simple dose de Vital. Plus d’énergie et de vitalité, bien-être physique et mental, protection anti-âge, bien-être articulaire, bien-être circulatoire, immunité forte, de beaux cheveux, une jolie peau, protection et bronzage parfait l’été !!!
 

Si avec tout ça je ne mets pas toutes les chances de mon côté pour venir à bout du Mont Gaustatoppen !!!!

mercredi 13 juin 2012

Viva España !!!!

Si vous cherchez un triathlon à découvrir l'année prochaine,  je vous conseille vivement celui de la ville de Zarautz en Espagne, un régal !


Une région magnifique, une organisation au top, 3kms de natation en pleine mer avec un départ sur la plage de Getaria, 81kms de vélo bien costauds, et 20kms de course à pied en traversant une foule de spectateurs déchaînés !
Mais revenons un peu plus en détail sur cette journée...
Voilà plus de 4 mois que je m'étais inscrits à cette course. Il ne fallait surtout pas manquer le début des inscriptions...En effet, 650 places parties en un peu moins de 3 heures. De la folie !
J'attendais vraiment cette compétition avec impatience, puisque d'une part il s'agit de mon premier longue distance de la saison, et d'autre part un moyen pour moi de jauger l'état actuel de ma préparation pour le Norseman.


Samedi 13h30, tout le matériel est prêt au parc à vélo, la combi sur l'épaule nous prenons un bus qui nous mène à la plage de Getaria, le lieu du départ. Nous y sommes en 10 minutes. Le vent lui aussi... Il commence à se lever.


Je retrouve les quelques "frenchies" qui ont fait le déplacement eux aussi. Nous nous dirigeons donc sur la plage devant la ligne de départ. J'avais oublié cette belle sensation que de se retrouver au milieu de 650 bonhommes déguisés en têtards à tête verte !


Le départ est donné, après quelques dizaines de mètres de course dans le sable, c'est le grand plongeon dans la machine à laver ! Entre la houle et les coups reçus, difficile pour moi de me diriger. Il ne faut pas avoir le mal de mer ! Je me fais une raison, fais confiance aux gars qui sont devant moi pour la direction, et m'efforce tant bien que mal à garder le cap... Et l'estomac dans mes talons.
La plage en vue, j'ai toujours autant de monde autour de moi. Mes pieds touchent enfin le sable, il reste une cinquantaine de mètres pour sortir de l'eau. Mais maintenant c'est la guerre contre le courant ! La marée est basse et l'aire de sortie est balayée par une baïne !
Après un dur combat et une sortie de l'eau un peu chaotique, qu'il est bon de sortir avec autant de public autour de soi !La transition se passe vite et bien, j'enfourche mon cheval et c'est parti...


Deux boucles de 28kms chacune, avec traversée de l'avenue principale de Zarautz puis une de 25kms qui nous amènera au "Mur de Aia" avec un passage à 18% !!!
Dès la sortie du parc, un bon petit mur de quelques kilomètres à grimper histoire de chauffer les cuisses. Je monte au train (on ne va pas trop forcer de suite, il s'agit tout de même de récupérer un peu de ma laborieuse natation). Pas d'autre difficulté à signaler sur cette première boucle si ce n'est le vent de face sur le front de mer qui nous ramène à Zarautz. Passage de l'avenue principale bondée de supporters. C'est énorme, on se croirait au Tour de France !



Ca donne envie d'appuyer encore plus fort sur les pédales, mais la fougue est de courte durée...
Kilomètres 65, nous prenons la direction d'une zone industrielle. Et, le bitume si beau jusque-là se transforme en un béton rainuré (pour que les roues des voitures accrochent en cas de neige !).
Pas besoin de comprendre l'espagnol pour comprendre ce que nous clament les spectateurs postés sur les côtés :"ES AQUI, ES EL MURO !" On a compris...
Trois rampes dignes des plus grands cols pyrénéens à passer... Je me sens moins seul lorsque je me rends compte que tous les coureurs autour de moi semblent à l'agonie...


C'est vraiment très très dur, mais je m'accroche, il faut  grimper. Je pense alors aux plus de 3500 mètres de dénivelé qui m'attendent au mois d’août en Norvège... Ce n'est pas ce mur qui aura ma peau !!! Un leitmotiv important, d'autant plus que les spectateurs sont là pour remonter le moral. "Allez mon gars, ils t'accompagnent, t'encouragent, rien que pour ça, tu te dois d'arriver en haut, et sans poser le pied à terre, parce qu'alors là malheur à toi !". Je compte chaque coup de pédale, et me focalise sur un rythme comme un métronome... La fin du calvaire approche... Une longue descente qui nous amène au pied d'une ultime montée puis vient la délivrance: le retour, direction le village. Je fais tourner les jambes afin de les décontracter au maximum. Arrivé au parc à vélo, les jambes sont raides, engourdies. La longue transition jusqu'à ma place me permet de les relâcher un peu.

Les tennis aux pieds, équipé de mes manchons de compression MEDILAST, me voilà parti pour trois tours de course à pied.

Très vite, je suis dans le dur. Le souffle coupé, une douleur au niveau des côtes, je peine à respirer. Je suis contraint à réduire mon allure, limite à m'arrêter. J'avais déjà eu ce problème sur certaines courses. Je ne sais pas encore trop d’où ça vient, plusieurs hypothèses à ce jour. Est ce de passer de la position "couché sur le vélo" à la position "debout" ? Est-ce lié à mon état de stress ?
Après un premier tour de course, la douleur s'estompe petit à petit jusqu'à disparaitre au début du second tour.
Je retrouve enfin mon allure de course et remonte avec plaisir, un à un les concurrents. A chaque doublement, je regarde les couleurs des poignets de celui que je dépasse... En effet, à chaque tour effectué, un bracelet nous est donné. Blanc au premier tour, rouge au second et noir au troisième. J'accélère encore pour dépasser un maximum de concurrents, en ne sachant qu'au dernier moment s'il sont juste devant moi au classement...


Qu'importe je me sens pousser des ailes alors j'en profite ! Un dernier passage dans les petites ruelles bondées de monde, et c'est le sprint final. Que du bonheur ! Je passe la ligne avec un temps final de 4h37.

Très satisfait de ma course, je reste néanmoins un peu déçu de ma natation. Mais il faut avouer que je n'avais encore jamais nagé dans une mer aussi houleuse ! Mon vélo reste correct. Quand à ma course à pied, il faut que je règle vite mon petit problème de souffle. Mais dans l'ensemble c'est tout bon.

J-50

Nous sommes maintenant à un mois et demi de l'objectif du Norseman ! Les jours, les heures, les minutes s'égrainent de plus en plus vite. Je suis à la fois pressé d'y être, mais j'ai encore envie de profiter un maximum de cette attente ! C'est vraiment bon !






Le classement général